Étaient présents un peu plus d’une trentaine d’habitants issus majoritairement de Manissieux et divers intervenants représentants les sociétés ASF, AREA et CEREMA. Étaient également présents au moins un élu de Saint-Priest et M. le maire Gilles Gascon pour un discours expéditif.
Cette réunion constituait un atelier thématique de la concertation publique sur l’élargissement à 2 fois 3 voies de l’A46 Sud et ciblait « le nœud ou shunt de Manissieux ». L’idée générale étant d’amener les citoyens à donner leurs avis quant aux avantages et inconvénients de chacune des trois variantes :
- variante A : aménagement compact ;
- variante B : évitement court ;
- variante C : évitement long ;
Un exposé a ensuite présenté sur ce qu’il y a lieu de prendre en compte et de respecter au moment des études pour la réalisation d’un tel équipement. Évidemment les nuisances créées par chacune des trois propositions ont pris rapidement le pas sur les avantages que s’efforçaient de remettre au centre de la discussion les différents intervenants d’ASF et AREA.
Deux groupes de travail ont ensuite travaillé de manière indépendante avant de revenir en plénière. Sans le moindre échange entre les deux groupes la conclusion a été la même :
- Difficile de travailler sur ce qui semble être imposé autour d’un projet, dont personne, au niveau local, ne souhaite !
- S’appesantir sur des problématiques de limitation de vitesse ou d’inclinaison de pente des courbes, pour imaginer fluidifier la circulation au point de supprimer les encombrements et bouchons, alors que le nombre de véhicules empruntant ce trajet est en constante augmentation, semble totalement illusoire !
Ce projet impacterait très négativement ce secteur géographique tout comme ce serait le cas sur l’ensemble du tracé. Il serait, de plus, en totale incohérence dans la zone qu’englobera à court terme le périmètre de la ZFE (zone à faible émission CO2).
Visiblement les concepteurs du projet n’entendaient pas les réactions hostiles à celui-ci et persistaient à vouloir le porter. Pire encore, ils semblaient réfractaires à d’autres propositions énoncées par de nombreux habitants et des associations locales. Ceux-ci ont pourtant une connaissance fine des territoires dans lesquels doit s’inscrire le projet en privilégiant les aspects humains, tandis qu’en face, l’aspect purement économique semblait primer sur le reste.
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